17 Janvier 2017
Dans mon livre, un chapitre est consacré à la fin de vie.
Il est en accord avec ce que veulent les Français : une fin de vie choisie en temps et en confort pour ceux d'entre nous qui sont condamnés médicalement.
Il apporte aussi une solution dans laquelle on n'oblige pas les médecins à participer à la démarche de fin de vie.
Par contre, j'ai laissé de côté la fin de vie des plus jeunes, des enfants, tellement ce sujet me pesait – il faut dire à ma décharge que dans une association dont je suis membre, il y a eu des enfants en fin de vie, et c'est absolument déchirant de lire leur souffrance, et celle des parents, de la famille, des proches .
Il faut pourtant apporter des solutions légales, donc sans hypocrisie, aux enfants médicalement condamnés et qui souffrent énormément, ou qui ne veulent plus supporter les soins.
Cette fois, la décision repose évidemment sur une collégialité de décisions.
Celle de l'enfant en premier ; mais les équipes soignantes le savent bien, un enfant qui lâche prise, qui abandonne, on le sent, on le voit, on le sait .
Dans cette situation, ceux qui ont la responsabilité légale de l'enfant mineur(e) et les médecins doivent faire le nécessaire pour organiser sans attendre une fin de vie confortable.
Et la loi doit leur reconnaitre ce droit et ce devoir.