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Le blog complète/actualise la démarche du livre "2017 la France des réformes attendues", en examinant les grands secteurs Etat, Education, Santé,... avec quelques paragraphes de constat, suivis de quelques paragraphes de réformes. Le livre est édité par Edilivre. Une version électronique est à 1,99€ sur le site de l'éditeur; la version papier est à 9,00€. Commentaires bienvenus! (sur ce blog ou à f.achaisse@free.fr)

L'empreinte de l'homme et la nécessité écologique

Quoiqu’on fasse disent les entomologistes, les insectes sont mis en danger par l’homme. Pour des raisons diverses selon les endroits sur la planète, mais dans nos contrées certainement en premier à cause de l’habitat et des pratiques agricoles.

Et qui dit moins d’insectes, dit moins d’oiseaux insectivores – il n’y a donc pas que la férocité instinctive de nos trop nombreux chats domestiques qui déciment les oiseaux dans nos jardins - ; et qui dit moins d’insectes, dit aussi moins d’insectes pollinisateurs pour les fruits (concombres, tomates,…).

Pour le climat, on en parle sans arrêt, le réchauffement climatique, à moins d’être obtus aux faits scientifiques flagrants de réalité, va bien pas à pas – avec la menace de grands pas soudains - , et sa dimension en partie anthropique est de plus en plus précisément/largement établie.

La biodiversité – autre tarte à la crème médiatique – est en nette perte de vitesse, et on parle de la disparition d’une espèce toutes les 20 minutes, pas seulement à cause de l’homme, mais il a accéléré le processus de 100 à 1000 fois ce qu’il était naturellement.

On se rend mieux compte en écoutant tous ces spécialistes en « istes » (entomologistes, botanistes, …) et en « logues » (zoologues, écologues, climatologues,… ) à quel point l’empreinte de l’homme est forte dans l’écosystème, forte, prégnante pour de longues durées et réductrice de nos propres conditions de survie sur la planète.

Du moins si l’on y vit de la même façon qu’à présent.

Donc si l’on veut survivre, ou plus précisément si l’on veut que nos enfants, petits enfants et autres descendants puissent vivre sur la Terre, il faut changer notre paradigme, nos habitudes, notre comportement, nos pratiques,… vaste programme !

Mais certains avanceront des objections : a-t-on la possibilité de prendre ce tournant ? en a-t-on aussi le temps ?

Ces questions s’inscrivent en fait en faux car face à une telle nécessité écologique, à sa dimension vitale sur le moyen/long terme – à notre échelle de durée de vie générationnelle - , on n’a pas d’autre choix que d’essayer, que de tout faire pour réussir, quitte à sacrifier beaucoup du reste.

Les gouvernements auront-ils le courage d’entreprendre les réformes indispensables et urgentes allant dans ce sens? Vu le souci clientéliste de tous les systèmes politiques de nos démocraties, les intérêts personnels ou de castes en jeu dans les autres systèmes, le doute est malheureusement permis.

 

L'empreinte de l'homme et la nécessité écologique
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