20 Décembre 2017
De Gaulle avait une réponse assez laconique quand on sollicitait sa permission pour le déplacement d'un ministre, c'était, de mémoire, quelque chose comme ça : « pourquoi faut-il envoyer un ministre, on a déjà un ambassadeur sur place ».
A notre époque, où les élus(ues) sont rivés(ées) à leurs conseillers(ères) en com. , cette mesure sage n'est évidemment pas prise en compte ; elle est même complètement bafouée, et l'exemple vient souvent de tout en haut ; on peut le regretter tant elle symbolise aux yeux des gens une partie du pourquoi de notre dette nationale explosive ; lente dérive depuis des décennies, correspondant à des pratiques de plus en plus laxistes de la part des élus vis à vis de l'argent public.
Il faut quand même rappeler un certain nombre de choses :
- la dette nationale impose qu'on ne dépense plus un sou quand on peut faire autrement ;
- les moyens techniques existent pour supprimer une grande partie des déplacements actuels ; Skype ou autres du même style, téléconférence,… entre autres ...
- sachant que le contact humain reste important, on peut aller serrer des mains au loin une fois tous les 2 ans, au lieu de une ou x fois par an ;
- et bien sûr, confier aux ambassadeurs et autres personnels détachés la grande partie des missions de contact.